le vaccin vivant

En continuant ses études au sujet de la fermentation, Pasteur confirmait que chaque maladie était causée par un microbe spécifique.  De 1877 à 1887 Pasteur utilisa sa conaissance des microbes dans sa recherche pour guérir les maladies infectieuses.  Il étudia le microbe qui était résponsable du choléra des poules.  Pasteur et ses collaborateurs ont fabriqué un bouillon qui contenait le microbe.  Ils ont injecté le bouillon à des poules mais toutes sont mortes.  Après des vacances Pasteur est retourné à ses études: il a injecté le bouillon de la vieille culture à d’autres poules et après une réaction légère elles sont restées en vie.  Ensuite les mêmes poussins ont reçu une autre injection d’une culture plus forte.  Les poussins ne sont pas morts.  De cette manière le vaccin vivant était créé.  Le vaccin vivant est une variante douce d’un microbe pathogène qui cause le système immunitaire à produire les anticorps qui attaquent le microbe.

Pasteur a appelé ce procesus d’inoculation “vaccination” en l’honneur de Edward Jenner.  Jenner était un scientifique qui a remarqué que les trayeuses qui étaient exposées à la variole de la vache ne contractent jamais la petite vérole.  D’où le nom vaccin dérivé du latin “vacca” qui veut dire la vache. 

Pasteur a adapté rapidement le principe de la vaccination à d’autre maladies comme le charbon.  Quelques agriculteurs étaient sceptiques: ils ne voulaient pas que leurs moutons recevaient injections de culture vivante.  Donc Pasteur a mis au point une grande démonstration.  Il a prélevé un échantillon de cinquante moutons. Il a injecté une culture de microorganismes vieillis, c’est à dire moins virulents à la moitié des moutons et il n’a pas injecté les autres.  Après quelques jours tous les moutons ont reçu une injection de souche virulente.  Les moutons qui ont été injectés avant ne sont pas morts, mais les autres sont morts.  C’était un grand succès.

Entre 1880 et 1885 Pasteur va se consacrer à l’étude de la rage. En 1885 ce vaccin était testé avec succès sur un jeune garçon, Joseph Meister qui avait été mordu par un chien soupçonné de porter la rage.  En dix jours l’enfant recevra treize injections de moelles de plus en plus récentes, donc de plus en plus virulentes pour consolider la réaction de défense.  Bien qu’il n’y ait toujours pas de traîtement contre la rage aujourdhui, la prévention de cette maladie mise au point par Pasteur a rendu posible son élimination dans un grand nombre de pays.