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Figure 6. Un icosahedron tronqué de L. da Vinci du livre De Divina Proportione par Luca Pacioli, 1509 |
Figure 7. L’"Icosahedron truncum" par Albrecht Dürer, 1500 |
Une autre interprétation de la même époque était celle
d’Albrecht Dürer (figure 7). Au vingtième siècle des
solutions théorétiques concernant la symétrie moléculaire
d’ensembles la plus
élevée a précédé leur découverte expérimentale dans les
laboratoires de quelques décennies. Tisza en 1933 a considéré une
symétrie moléculaire d’ensembles une pointe group symétrie pour
des molécules icosahedraux et en 1970 Osawa a proposé qu’un
icosahedron de C60 puisse être stable chimiquement. En
1987 Harry Kroto a écrit un article dans Nature, un journal
scientifique, qui expliquait sa découverte du C60, un
icosahedron tronqué. Les fullerènes sont une nouvelle famille de
non-équilatéraux composées de carbone découverts par des
chercheurs à l’Université de Sussex et l’Université de Rice
aux Etats Unis. Leurs structures se composent d’hexagones et
pentagones un peu comme un ballon de foot, donc ils ont tous des
structures fermées en forme de cages de carbone. Chaque carbone a
une liaison avec trois autres et son hybridation est sp2
(par contraste l’hybridation du diamant est sp3). Le
composé n’est pas aromatique ni super aromatique, la délocalisation
des électrons est pauvre et le C60 se comporte comme un
alcène qui a une insuffisance en électrons donc il réagit avec
des espèces qui sont riches en électrons. La découverte du C60
a été une collaboration entre l’université de Rice et celle de
Sussex. Elles ont utilisé la technique de la vaporisation des
lasers d’une cible pour produire des clusters d’atomes. Kroto a
réalisé que s’ils utilisaient une cible de graphite, les
clusters seraient des appareils parfaits pour sonder la formation
des chaînes de carbone. En septembre 1985 la technique a sondé le
plasma produit par la vaporisation des lasers par la spectrométrie
de masse. Les expériences ont confirmé que des clusters ou des chaînes
de carbones se formaient. Pendant les expériences on a noté que la
coordonnée pour le C60 montrait une grande stabilité.
Il est très stable à cause de la configuration des pentagones dans
la structure. Il y a cinq affirmations qui ont été présentés
dans Nature pour la stabilité de la molécule.
La première: est que la valence du carbone est consistante
avec les besoins normaux du carbone, donc chaque atome est lié avec
trois autres par deux liaisons singulières et une double liaison.
Deuxièmement: la mesure de résonance prouve que la molécule
est stable et en C60 il y a 12,500 structures de résonance.
Des hydrocarbonés avec cinq ou six membres d’une bague sont
abondants et stables.
Troisièmement: d’après la recherche de W. Barth et R.
Lawton il est clair qu’une structure où un pentagone est entouré
complètement par des hexagones est stable. Quatrièmement: les
structures géodésiques préfèrent des isomers symétriques parce
que la tension peut être distribuée également sur tous les atomes.
Les structures où la courbure est localisée sont enclins à
attaquer au site de la tension.
Finalement: des structures électroniques fermées sont préférées.
Le C60 alors est le plus petit réseau fermé qui a
chaque pentagone séparé l’un de l’autre sans tension. Ainsi le
buckminsterfullerene a dominé la chimie des fullerènes.
La découverte du buckminsterfullerene a donné en 1996, le
prix Nobel de chimie aux professeur Curl et professeur Smalley des
Etats-Unis et au professeur Sir Kroto du Royaume Uni.

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Samantha Shanley, École de Chimie, Université de Bristol